PROBLEME DE LA GARDE DES ENFANTS
Effectivement, le problème se pose de façon de plus en plus cruciale dans les zones rurales péri urbaines.
pas de crèche
pas de halte garderie ( il en existait une à Arc sur tille mais sous la forme halte garderie parentale, c'est-à-dire que la prise en charge des enfants se faisait conjointement avec un salarié de la garderie et un parent ; cela implique une disponibilité des parents, congés parentals ou temps partiel. Cela rendait malgré tout bien service aux mamans.)
manque d’assistantes maternelles (les normes d’agrément par rapport au logement et à la compétence deviennent de plus en plus contraignantes)
les petites communes ne peuvent pas financer les crèches et les aides publiques pour les crèches répondent à des critères précis par rapport à l’ordre de priorité des communes à aider et au nombre d’enfants concernés.
Certaines familles tournent avec plusieurs assistantes maternelles (une pour chaque enfant) et certaines doivent aller dans des villages éloignés voire sur Dijon pour trouverun moyen de garde.
Pas de solution ( sauf assistantes maternelles compréhensives ou grand parents) pour les horaires de travail décalés le matin le soir ou le week-end.
Enfants scolarisés (+3 ans) : les assistantes maternelles ne veulent plus les prendre car pour l’agrément ces enfants comptent pour une place entière bien qu'étant présent en temps partiel car allant à l’école, et cela empêche d’avoir des places libres pour les nourrissons. Quand il existe une garderie péri-scolaire, ça va (quand les capacités d’accueil ne sont pas dépassées), dans le cas contraire, c’est la débrouille.
Obligation de prendre une journée de congé quand l’enfant est malade et ne peut aller à l’école et qu’il ne va plus chez une assistante maternelle.
En zone urbaine, le problème est moins criant, mais certain quartier manque de place en crèche.
Les problèmes liés aux horaires de travail sont les même qu’en rural.
Les haltes garderies sont elles en nombre suffisant ?
Pas de solution de garde quand l’enfant est malade et n’est pas accepté en crèche, obligeant les parents qui ne bénéficient pas de « jours enfants malades « par leur entreprise, de prendre des jours de congés.
DES SOLUTIONS EXISTENT:
Encore une fois attention aux Finances publiques !!
C’est pour cela qu’il faut encourager le plus possible
les crèches d’entreprises. De plus en étant directement liées au milieu de travail, elles seront sensibilisées pour proposer des horaires d’accueil élargis.
Développer
les crèches familiales et les points relais par des incitations fortes auprès des assistantes maternelles et des municipalités. Ce système est, je pense, le plus intéressant car le moins coûteux, le plus souple, peut être développer à cheval sur plusieurs communes et ainsi mutualiser les moyens. Le point relais comprend les bureaux pour tout ce qui est administratif et les relations avec les parents ( contrats, salaires, aides diverses …) , des salles de réunions pour les formations des assistantes maternelles et l’éducation à la santé auprès des parents ( conférences de sensibilisation à l’obésité, sur le développement psychologique de l’enfant, les apprentissages etc…), et comprend également un lieux de rencontre pour les enfants avec des équipements et des jeux ( qui peuvent être empruntés à la ludothèque). De même les « gros » équipements en matériel d’éveil peuvent être mis en commun entre toutes les ass mat.
Les haltes garderies parentales sont certainement une piste à creuser pour les familles dont un des parents travaille en temps partiel : structure proche des gens de par l’implication des familles, diminution des coût de fonctionnement car moins de personnel.
Aide aux communes rurales pour créer ou développer
des centres de loisirs péri scolaires ou pendant les vacances scolaires. Là aussi, il faut pousser à mutualiser les moyens entre les différentes communes riveraines (actuellement, la rivalité entre les communes poussent à ce que chacune crée sa propre structure ; elles sont donc souvent trop petites avec peu de moyens donc peu attractives mais coûtent chère !)
Créer
des structures de garde d’urgence ( enfant malade, changement d’horaire de travail non prévu …) les modalités sont à définir en particulier par rapport aux normes sanitaires d’accueil d’enfants malades.
Proposer
des formules de garde pour les nouveaux horaires de travail matin soir week-end. Il y a certainement une piste avec les étudiants qui désireraient financer leurs études: un genre de baby sitting organisé et structuré, soit au domicile de la famille (avec pourquoi pas une garde partagée entre plusieurs familles), soit en prenant le relais du personnel de jour dans les crèches. Les étudiants retenus aurait un agrément et une minimum de formation.
Ces problémes sont une réalité du quotidien des familles. Les pouvoirs publiques doivent accompagner les mutations de la société en étant partenaire des citoyens afin de vivre mieux ensemble. Les solutions existent, il faut juste un peu de volonté politique pour les mettre en place.